De tous temps, la marque Panhard & Levassor a inspiré les créateurs.

LA PANHARD RAFALE

De toutes les voitures produites en petite série et utilisant le bicylindre Panhard la Rafale est sans doute l’une des moins connues. Et pour cause, elle n’a jamais été présentée lors d’un salon et ses apparitions en compétition furent assez discrètes. 

Elle fût commercialisée entre 1952 et 1955 par la société « Dijon-Tourisme

Construite sur une base de Dyna X (châssis de X86 et mécanique de X86 ou X87) la Rafale nait durant l’été 1952. Comme sur la Dyna X la carrosserie de ce coupé est en alliage d’aluminium (on la doit au carrossier Carmétall). Son poids très contenu lui permet d’atteindre les 140 km/h avec le moteur S3 Sprint 4CV 750cm3.

 

 

La DYNA ALLEMANO :

 Construite sur un châssis de Dyna X, avec un moteur de Dyna X (bicylindre de 750cm3, 40CV), elle a été contruite en 1952-1953.

 Vitesse maxi 135km/h (ce qui en 52-53 était vraiment pas mal, pour atteindre de telles vitesses, il fallait une voiture d’une cylindrée deux fois plus grande).

 Elle était, comme la Dyna X, en aluminium et pesait environs 550kg.

 Sa production sur base Panhard n’a pas été chiffrée, mais on l’estime à une vingtaine d’exemplaires.

LA DYNA VERITAS :

Traversons le Rhin pour faire connaissance avec la Dyna Veritas.

 Toujours sur base de Dyna X (chassis et moteur), elle fut produite de 1950 à 1952.

 Les carrosseries, conçues par Veritas, étaient construites par Baur, à Stuttgart. 

 

Cette firme fut créée par d’anciens employés de la B.M.W. avec l’intention de construire des voitures de sport basées sur la B.M.W. 328 d’avant-guerre, avec le moteur B.M.W. de 1971 cm3, 80 CV.

 

 

LA PANHARD CALLISTA :

Produite à seulement 10 exemplaires, la Callista Ranelagh (du nom de la rue où se trouvait le garage Panhard de Raymond Gaillard à Paris. Il était le principal bailleur de fond de Callista). En 1951, c’est un cabriolet Ranelagh qui fut engagé au Mans, sous la marque Callista Panhard. La voiture termina 28ème sur 30 voitures à l’arrivée. Un autre modèle de Panhard Callsita sera construit : le cabriolet « Coupe des Alpes ».

LA SERA-PANHARD :

Ce modèle très aérodynamique construit sur une base mécanique de Dyna Panhard frisait les 160 km/h.

 Avec son pare-brise d’Aronde Océane et sa lunette arrière de DS, la Sera avait un hard top en polyester (en une ou deux parties) qui s’enlevait pour se ranger dans le coffre.


La Société d’Etudes Réalisations Automobiles (SERA) fabriquera 17 voitures, il en resterait aujourd’hui seulement une petite quinzaine.

LA PANHARD ARISTA Passy/Sport :

Lorsque Panhard sort son Junior, c’est la fin de Callista. Le coupé Junior était très proche de ces productions artisanales (le Junior est lui aussi construit sur une base de Dyna X). 

 Raymond Gaillard, financier de Callista, se lancera dans une nouvelle aventure qui sera la marque Arista. 

Le premier modèle de cette nouvelle marque sera en fait un clone de la Ranelagh, juste rebaptisé « le mans ».

la génération suivante verra Le coupé  Rallye 2 places et le coach Passy
2 + 2 places ( la voiture noire de  l’illustration) . Carosserie
« résine synthétique « installée  sur un chassis Dyna K et motorisation dérivée du
X87 Sprint (ajout d’un second carburateur). Les débuts sont diffciles et
la Passy sera réellement visible entre 1955 et 1960. Officiellement
le modèle s’arrête en 1963, on note quelques ventes après 1960.

Ensuite c’est la 3e génération l’Arista Sport (ou JD) dans laquelle
Jacques DURAND est intervenu C’est la voiture rouge de l’illustration . Elle
est proposée en 2 versions Sport et Sport Spécial (carburateurs). Elle
est commercialisée en 1964 et 1964 et l’aventure s’arrête.

La caisse
en fibre de verre est installée sur un chassis obtenu à partir d’une
plateforme de PL17 raccourcie. C’est ce qui est indiqué sur une
documentation simpliste.  En réalité ce n’est pas totalement vrai.

LA PANHARD SCARLETTE :

Elle est le fruit d’un assemblage entre la Rosengart Ariette et la Panhard Dyna X. La première a légué son physique avantageux, la seconde sa mécanique pétillante et son chassis. Hélas, sa carrière, mal engagée, a tourné vinaigre. Chez Panhard c’était la sortie de la Dyna Z qui avait la priorité absolue. Produite de mars à octobre 1953, elle s’est effacée après seulement 208 exemplaires.  C’est vraiment dommage car c’était une réussite en terme d’esthétisme et de vivacité.

DB (pour DEUTSCH et BONNET) :

La marque DB apparaît en 1947.C’est la marque la plus prestigieuse et la plus connue des dérivés Panhard.

 Au Salon de Paris 1950, la première voiture de tourisme de la marque est un cabriolet deux places à mécanique Dyna 750.

 En mars 1952, le premier coach est présenté au public.

En 1952-1953, 32 DB-Frua furent construits puis les HBR 4 et HBR 5 (Environ 450 exemplaires de 1955 à 1959), les HBR 5 Super Rallye (10 exemplaires en 1960-1961).

La production du DB Le Mans (1959-1962) 200 exemplaires.

En sport, sur circuits et en rallye, DB totalise plus de 45 victoires avec les mécaniques Panhard.

LA DOLOMITE PICHON-PARAT / PANHARD:

Le premier exemplaire sera présenté au Salon de Paris 1953, sur le stand de la carrosserie « Pichon-Parat ».

Très basse et extrêmement bien profilée, elle matérialise le projet de nos deux compères, avides de concrétiser un projet indépendant et qui reflète leur vision d’une GT dont la légèreté (510 kg) donnera encore plus de punch à la brillante mécanique Panhard.

 Equipée du bicylindre Panhard de 745 cc développant 42 ch pour un taux de compression de 8,2 , il est alimenté par un carburateur Solex double corps.

 Elle atteint allègrement les 150 km/h.

LE SHERPA Panhard :

Utilitaire (voiture) a trois roues à moteur  Panhard 850 cc. « Le SHERPA » est fabriqué de 1955 à 1957 par G.A.P (Générale Automobile Parisienne) avec un moteur de Dyna PANHARD, et il est à la base des caravanes EDEN ROC.

Moteur Panhard refroidi par air
Boite trois vitesses avec deux position (chargé ou pas)
Longueur 4 m 
Poids a vide 870 kg charge utile 900 kg

Production 145 exemplaires.

LA NARDYNA

La petite italienne sera présentée en France au Salon de Paris en octobre 1953. 

Sous l’aspect d’un berlinette de petite taille, elle reprend tous les éléments de la Dyna X au niveau du châssis, de la mécanique

Gilco Panhard :

Gilberto Colombo est un carrossier italien né en 1921, il aura travaillé pour Ferrari, Maseratti.

 Parmi ses créations, deux modèles à base de mécanique Panhard : la Gilco Panhard 120 et la Gilco Panhard 750.

 L’Atla Panhard :

Une version fut produite avec la mécanique Panhard (850.000 F), cette version avec châssis et carrosserie adaptée sera construite à Malakoff.

19 exemplaires environ seront construits jusqu’en 1959, récompense bien méritée d’un bel effort collectif, animé d’un enthousiasme réel à l’égard de la voiture de sport et du travail bien fini…

Un bel exemple de persévérance et de réussite qui sera prolongé très longtemps par une série de produits remarquables, avec fidélité à Panhard : SERA, ARISTA et à Renault : SOVAM et JIDE.

La Dyna Wendler :

D’après les archives Panhard, il semble que 27 châssis de Dyna X87 break aient été expédiés chez Wendler pour le montage. Ce cabriolet Panhard-Wendler a été présenté au Salon de Genève en 1953 sur le stand Panhard sous l’appellation « Dyna-Spéciale ». Seuls les écussons Wendler figurent sur les flans de la voiture. L’ atelier était basé à Reutlingen en Allemagne .

La production totale avoisine les 26 exemplaires dont deux ont survécue : un en France et l’autre aux Pays-Bas.

 La Marathon :

 La Société  Marathon(1954-1955) utilisait la carrosserie de la voiture allemande Trippel, dotée d’un moteur Dyna-Panhard monté à l’arrière. 

C’est donc au Salon d’octobre 52 que la Marathon Corsaire sera exposée.

La Réac :

 Son prix trop élevé fera que la Réac ne parviendra pas à la production en petite série espérée par ses concepteurs.

Elle sera exposée au Salon d’octobre 1952 cette REAC à mécanique Panhard.

Les tracteurs agricoles :

Deux fabricants équiperont leurs engins de moteurs Panhard:

Le Derot plus spécialisé comme tracteur enjambeur de vignes.

Derot-Tecnoma, résultant de l’association Dérot, située dans l’Aisne, qui est le constructeur de l’engin, et Tecnoma, une firme champenoise spécialisée pour sa part dans la fabrication de pulvérisateurs pour le traitement des vignes.

 Entre 1954 et 1964, le nombre de tracteurs de cette marque à mécanique Panhard est estimé à 500 environ.

Le Cloppe

les Etablissements J Marie Gloppe situés à Lyon fabriquaient toutes sortes d’engins agricoles et des petits tracteurs destinés aux jardins et aux surfaces modestes.

 Volume de production inconnu